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jeudi 8 janvier 2015

C'est terminé pour moi...


Grosse chute le jour 2 juste après avoir vu à terre un concurrent que je connais entouré de secouristes. Je n’ai rien dis pour ne pas affoler mes proches ! Je suis resté sonné quelque temps ; j'ai eu beaucoup de mal à récupérer. Puis la déshydratation. Jour 2 très dur...

Jour 3 : ok, j'ai roulé tout doux pour récupérer.

Jour 4 : la fatigue m'a rattrapé. Je n'avançais pas. Incapable de rouler correctement. Chutes ou frayeurs à la moindre difficulté. Épuisant !
Encore une lourde chute à l'entrée d'un canyon. Puis une autre sur une piste de fesh-fesh pleine de pierre. Je n'y étais plus...
Suis arrivé exténué à la tombée de la nuit aux dunes de Copiapo. Les camions, arrivés par une autre piste, les attaquaient aussi.
Très dur à passer de nuit les dunes. Très long et dangereux. On ne voit pas le sommet arriver. Alors avec les camions en plus...

Vu mon état, plus sage d'en rester là ! Ca doit rester un jeu. Ca n'était plus le cas…

La traversée de la cordillère des Andes en moto à 4800 m d'altitude est magique ! Des paysages à couper le souffle, un lac gigantesque ! Un souvenir inoubliable...

Je ne sais pas encore ni quand ni comment je rentre. Suis quelque part entre Copiapo et Antofagasta...

Merci à tous pour votre soutien,

Frédéric

Les images de Frédéric, un peu... "fatigué", lors de la 2eme spéciale sont à la 44' de ce reportage sur France 4 : http://www.francetvsport.fr/dakar/replay/le-dakar-du-08-janvier-2015-260261

mercredi 7 janvier 2015

Une bonne troisième étape, à mon rythme...


Je viens de me lever pour partir dans la liaison de 500 kms qui va nous emmener au Chili. Pour ensuite une spéciale de 300 km, je crois, qui à l’air assez costaud !

Retour sur la journée d’hier… qui a vu le décès d’un pilote moto. Ca, c’est vraiment très triste ! Pas grand chose à dire, juste rassurer tout le monde – mais en particulier mes proches, mes enfants (que j’embrasse), ma famille – je roule vraiment doucement, très doucement, très prudemment… comme l’atteste mon classement : je suis dans les derniers ! Mon objectif est de rentrer le soir, d’être là et d’arriver au bout.

La deuxième étape (NDLR : avant hier) a été très très difficile : je peux le dire maintenant, j’ai pensé abandonner, j’étais déshydraté, avec des crampes… mais au moment d’appeler ASO pour déclarer mon abandon et demander de l’aide, j’ai pas voulu ; abandonné une deuxième fois, le deuxième jour, c’était dur, très dur et… je me suis forcé, je ne sais pas comment, à rejoindre le CP3… où la course a été neutralisée ! Pour ceux qui ont vu les images sur Eurosport, j’étais très mal, vraiment pas bien, je ne tenais plus sur mes jambes… mais pas en danger ! Le soir même j’étais requinqué et le lendemain matin nickel.

La journée d’hier c’est très bien passée. Des paysages magnifiques, vraiment extraordinaires, des paysages de montagne, avec des piste en terre et cailloux, un petit peu de sable (la journée d’avant–hier, il y avait de grands chemins de sable plein d’ornières, vraiment pas faciles). On est passé par 3.800, je crois, en liaison, par des routes assez sympa. Alors que toute la première partie de la spéciale était relativement simple, rapide, un petit cassante mais simple, y compris en navigation, les 30/40 derniers kms étaient dans des rios de sables fins avec des caillasses, avec des changements de cap en permanence, un coup à gauche, un coup à droite. Là, ça été costaud. Je me demandais pendant tout le début de l’étape si ça allait être comme ça tout le long, si ça ne cachait pas quelque chose… et ça cachait quelque chose ! Les 30/40 dernières bornes ont été très dures.

Bon, je suis arrivé au bivouac de Chilecito, pas trop tard et j’ai pu faire pas mal de choses sur la moto, régler pas mal de petits soucis : j’ai changé le pneu arrière, vraiment fatigué ; changé des câbles d’alimentation de la navigation qui avait été cassés lors d’une chute (NDLR : ce qui explique le non positionnement de Frédéric sur le site Dakar !) ; un levier ; toujours mon problème de frein arrière ; le sabot qui bouge un peu ; la vidange, indispensable… pas mal de petites bricoles à faire, mais la moto va très bien (*) ! J’ai pu presque tout régler mais je me suis couché un petit peu trop tard ! Je m’arrêterai un peu sur la liaison, dont les temps semblent larges, pour faire des petites siestes d’1/4 d’heure, 20’…

(*) Petits messages pour la sellerie Bender « la selle va très bien – pour être clair, j’ai pas mal… au cul, malgré les grosses liaisons » - et pour Thierry Beuchot, « parmi tout ce que tu as fait… les réservoirs tiennent bien, malgré les chutes ! »

L'entrée au Chili se mérite ! Un réveil très matinal et une ascension jusqu'à 4.800 mètres d'altitude précéderont le passage de la frontière au Paso San Francisco. Après 594 kms de liaison routière, sublime, la partie réellement sportive - 315 km - débute par un échauffement progressif sur les pistes minières, avant de se confronter aux réalités du désert d'Atacama. On joue alors sur terrain ouvert, et sablonneux. C'est ensuite dans les 40 derniers kilomètres, et pour beaucoup, de nuit, que seront abordées les dunes et les cuvettes géantes de Copiapo. La finesse et l'instinct dans le franchissement seront récompensés.

mardi 6 janvier 2015

ma présentation sur le site du Dakar... et mon classement

http://www.dakar.com/dakar/2015/fr/pilote/093.html

C’était très dur, très très dur !



Les 300 premiers kilomètres de la spéciale ont été à peu près corrects. On est passé par une piste slalomant dans la montagne : c’était magnifique, il y avait des décors extraordinaires. Le problème, c’était les descentes ! Je me suis rendu compte que mon frein arrière marchait mal : un coup il freinait, un coup il ne freinait pas, ou mal ! Comme il y avait des ravins un peu partout, il fallait être (très) prudent. Ca m’a beaucoup fatigué. Et puis, ensuite, c’était des grandes pistes sablonneuses, avec du fech-fech (NDLR : du sable très très fin, comme de la farine, souvent agrémenté de pierre en Amérique Latine !). C’était bien copieux, mais ça c’est vraiment très bien passé, j’étais bien en forme, c’était sympa !
Et puis, au environ du km 300, j’ai vu un pilote que je connais à terre… avec des secouristes : ça m’a foutu un coup, j’y ai pensé… et puis j’ai fait une grosse chute ! Rien de grave… mais à partir de là, c'est devenu l’enfer : toute la fatigue m’est tombée dessus ; j’en ai chié (NDLR : Frédéric n’aime pas les gros mots… d’habitude !). J’étais déshydraté, j’avais plus que de l’eau chaude dans mon camelback (NDLR : poche d’eau de 2/3 litres que Frédéric porte dans le dos), je n’arrivais plus à boire, je n’arrivais plus à manger, je n’arrivais plus à repartir, je faisais quelques kilomètres et je tombais. Mon démarreur ne marchait plus ; j’étais obligé de démarrer la moto au kick. J’étais très fatigué ; c’était l’enfer ; c’était vraiment une grosse galère ; j’en pouvais plus ; j’étais « bien » ; je me suis forcé…
Je me suis dit que j’allais d’abord alors au CP3 (NDLR : contrôle de passage… obligatoire, où les concurrents font pointer un carton… en plus du suivi en live par GPS) et que l’on verrait bien… et mes efforts ont été récompensés. J’ai mis 2 heures et demie, 3 heures, je ne sais plus, pour faire les 30/40 derniers kilomètres jusqu’au CP3… où l’on m’a annoncé que la course était neutralisée (NDLR : la direction de course arrête la spéciale !) ! Quelle divine surprise ! Les gars de l’organisation m’ont réhydraté ; les ambulances étaient là ; Il y a une beaucoup de casse aujourd’hui : beaucoup de pilotes moto ont eu des problèmes. Sébastien Soudet, mon copain Lulu qui était au Pharaon avec moi, a cassé son moteur ! Pour lui, c’est réglé, malheureusement ! A partir du CP3 neutralisé, j’ai fait « la route » avec un hollandais… (NDLR : l’organisation remet les concurrents sur la route la plus proche pour rentrer au bivouac. Mais la route la plus proche peut être… loin !)
Demain (NDLR : aujourd’hui), ca va pas être simple. Avec un passage à 3850 mètres. Mais je suis un peu venu pour ça… Le fait d’avoir terminé cette journée d’enfer, c’est déjà pas mal !!!

Pour ce qui n'ont pas vu l'itv de Frédéric sur France Télévision, elle est là :
http://www.dailymotion.com/video/x2e223f_avec-un-amateur-sur-le-dakar-2015-frederic-millet_tv

Aujourd'hui, une journée moins chargée en kilomètres attend Frédéric : tout de même 282 kilomètres de liaison routière pour se réveiller, 220 kilomètres de spéciale avec le passage d'un beau col, puis à nouveau 155 kilomètres de liaison pour se remettre de ses émotions et rejoindre Chilecito ! Donc, même si l'ambiance générale sera moins stressante, il faudra rester vigilant quant au caractère cassant d'un tracé parsemé de pierres au coeur des canyons d'une des plus belles régions d'Argentine. Une fois arrivés à Chilecito, il faudra se préparer mentalement à l'ascension de la cordillière des Andes, le lendemain, passage incontournable pour se rendre au Chili.

lundi 5 janvier 2015

News de Frédéric à 16 h (heure local), 20 h chez nous...

En l'absence de news en direct de Frederic, voici un point visuel : c'est pas terminé (vous voyer la flèche presque au milieu avec marquée 93 ?), il va (très certainement) être dans le peloton (grupetto) pour qui la direction de course a décidé de raccourcir la spéciale face à la difficulté du parcours en fin de spéciale... et il n'a fait que 5 heures de spéciale ! Il ne va pas être contant, il manque le meilleur ! Mon petit doigt me dit qu'il y a un regroupement au WP 9 (vers les 300 km)...
A suivre !

dimanche 4 janvier 2015

Première spéciale... sans problème !



Tout va bien ! Je viens de sortir de la spéciale : tout c’est bien passé, j’ai pas eu de problème ; vraiment aucun problème !!! La première partie de la spéciale, j’ai voulu attaquer un petit peu ; pas vraiment attaquer, mais rouler un peu et me faire plaisir : je n’avais encore jamais fait de spécial où ça se passait bien… sur le Dakar ! Et puis la spéciale n’était pas difficile, c’était un enchainement de virage à gauche, à droite, à angle droit dans un chemin bien tracé, donc sans problème de navigation. Mais énormément de poussière ! J’ai essayé de suivre les pilotes locaux, mais à ce jeu là, ils sont vraiment beaucoup plus forts : j’ai fini par faire un premier tout droit, un deuxième et puis… le troisième, il a vraiment fallu que je couche la moto pour éviter le fossé ! Enfin, bon, je me suis mis une claque et j’ai conduit à la Frédéric, donc un peu plus cool ! Puis repris un bon rythme, mais c’était assez dur, avec ces virages à angle droit et beaucoup de poussière avec des barbelés tout au tour ; fallait faire gaffe ! Au final, c’était une piste facile à suivre avec plein de petits sauts, des ornières pleines d'eau un peu partout, beaucoup de végétation, quelque fois très étroite. Il fallait gaffe mais c’était une piste bien sympa ! Et puis, il y avait du public tout le long. On est loin du Dakar en Afrique, mais c’est bien agréable de voir tous ces gens qui viennent soutenir et regarder le spectacle.
Tout va bien, je suis content, j’ai vraiment eu aucun problème, j’ai roulé pépère, j’ai du mettre deux heures… environ !
Là, il me reste 520 kms de liaison à faire. Je viens de manger un peu dans une station essence, faire le plein d’essence, boire un peu d’eau fraiche et puis je me prépare pour repartir. J’espère arriver pas trop tard, faire un tout petit peu de mécanique, le filtre à air, jeter un coup d’œil à la moto et TOUT VA BIEN, aucun souci pour l’instant ! Il y en aura surement un jour…

Pour voir Frédéric dans Bivouac (France 2), c'est là (vers la 10') : http://www.dailymotion.com/video/x2e0qzd_bivouac-du-04-01-integrale_sport

Frédéric termine cette première spéciale à la 132ème place, en 1 heure 56' (il avait bien vu). 
Demain, c'est une (très) grosse journée pour rejoindre San Juan, avec 625 kms dont... 518 de spéciale (la plus longue du rallye !). Terrain dur en début de spéciale, puis poussiéreux par portions au coeur de la journée, avant d'arriver sur une fin de parcours sablonneuse...


Quelques belles images du Dakar...


Le podium... le début du rêve !




Le moment fort de la journée (NDLR : hier), c’était bien évidemment le podium, après un tour de la ville. C’est impressionnant, grisant, de rouler dans Buenos Aires sous les bravos des spectateurs. Plus de 650 000 personnes sur le parcours, le long des avenues menant à la Plaza de Mayo, et 150 000 visiteurs au Tecnoplois ! Et puis c’est un peu un symbole, la récompense des sacrifices, la fin de la préparation et… le début de l’aventure ! Vous ne le verrez peut-être pas sur la photo, mais en descendant du podium... je souris !!!!
Les choses sérieuses commencent demain (aujourd’hui), avec un départ du parc fermé à 6:08 pour 144 km de liaison (non chronométrée), 175 kms de spéciales chronométrées (soit environ 3 heures de moto), a priori sans difficultés - une sorte de gros prologue pour déterminer l’ordre de départ de la grande spéciale de demain (après-demain) - puis… 519 kms de liaison sur route pour rejoindre le premier bivouac à Villa Carlos Plaz.
Pour être honnête, je stress un peu ; plus que l'année dernière… car je sais que ça peur être vache et se terminer vite !
Je file diner et préparer mon road-book au calme. Au lit à 10:00 max. Mais pas facile de s'endormir dans ces conditions…

Le détail de la journée en photos :

Le briefing avec les dernières recommandations... et la distribution du premier Road Book


La photo de groupe avec tous les motards... tout beaux, tout propres !


La cohue en attendant de passer sur le podium, plaza de Mayo

Juste avant d'être interviewé par la journaliste de France Télévision


A quelques secondes du podium :-)))


Il paraît que je suis passé à la télé argentine ; Tout le monde à ses 15 minutes de célébrité. Pour moi, c'est fait !!

La moto au parc fermé


... et le programme du jour :

samedi 3 janvier 2015

Bonjour,
En ce moment on peut voir sur internet la cérémonie du podium en direct: www.tvpublica.com.ar
Fred était visible durant une itv il y a 1'

Après les bottes, la fuite d'huile...

Bonjour à tous,

Revenons d’abord sur l’aventure des bottes...

N'ayons pas peur des mots, je suis un imbécile...

Mardi soir, en quittant le Technopolis (la zone qui regroupe tous les concurrents), nous sommes pris en stop avec d’autres pilotes par un Argentin très sympa qui accepte de faire un long détour pour nous ramener à l'hôtel. On discute, on rigole, on refait le monde en 20 minutes !! On le laisse repartir après avoir fait plusieurs photos avec lui.

Fin de l'histoire, merci Maxi (c'est son nom)

Diner en ville avec le team de AL Desert, toujours une ambiance cool. Retour à la chambre et... en regardant mes affaires moto au sol, un détail me dérange et je réalise que mes bottes ne sont pas là...

P..... !!! Où sont elles ?

Je descends au desk et miracle, quelqu'un a appelé pour dire que des affaires d'un pilote sont restées dans sa voiture et il a donne son téléphone. Mais on est le 31 décembre et il est déjà 23 heures...

Impossible de le joindre. Je vais me coucher en espérant que ce sont mes bottes...

Finalement, je joindrai Maxi le lendemain et récupèrerai mes bottes le soir.

Première grosse frayeur… j’espère la dernière ! On peut rêver…

Un grand merci à lui, qui en plus d'être sympa est honnête !


Cela est représentatif de l'excellent accueil que nous réserve les argentins... J'ai l'air un peu coincé sur la photo mais je vous assure que jetais bien content de les retrouver !

Le fils de Maxi a du coup gagne un T-Shirt du Dakar en plus des photos faites tous ensemble ; il était ravi. Je lui demande s'il veut faire le Dakar... en moto ?

Il me répond, non, en camion...

Ah.... Je ne lui ai pas dis que je garde un mauvais souvenir des camions....



La journée de jeudi

J’ai consacré la journée à finir de préparer la moto et ma malle. J’en ai profité pour coller les autocollants des derniers sponsors arrivés après le départ de la moto en Argentine.


Tout cela m'a pris finalement un peu plus de temps car en refaisant le tour de la moto, je découvre un peu d'huile sous le moteur...

J'essaie d'enlever le sabot de protection et, un peu pressé, je foire une vis de fixation... Bon, c'est donc officiellement le début des galérés...

Après quelques coups de visseuses, je fait sauter la vis, l'écrou captif n'est pas abime, je n'aurai pas à en faire souder un neuf !

La fuite est vitre trouvée, la vis de la crépine est mal serrée. Le moteur a donc perdu de l'huile pendant le voyage en bateau et surtout pendant les 80 kms depuis le port de Buenos Aires. J'en rajoute 0,3 litre… Tout de même !

Mais tout ca est finalement vite réglé et tout est prêt !



Retour à l'hôtel, diner et au lit tôt !



La journée de Vendredi, les vérifs.

Mon passage aux vérifs est à 7h45, donc lever tôt.

D'abord les vérifs administratives.
Je sais maintenant comment ça fonctionne et ASO fait bien les choses, alors ca va vite.



Juste avant de passer aux vérifs techniques, le petit moment que j'aime bien, la pause du dossard sur la veste !



Puis commencent les vérifs techniques.

Aucun problème cette année. L'année dernière j'avais du discuter un peu pour faire accepter que l'alimentation électrique de mon GPS soit commandée par un interrupteur alors qu'il doit être alimenté directement par la batterie de la moto. Donc pour éviter toute discussion et surtout pour ne pas avoir à refaire du câblage électrique ici en Argentine, j'avais corrigé cela en France.

 
 




Puis une fois les vérifs terminées, nous devons emmener nos véhicules au parc ferme où ils doivent rester jusqu'au départ du 4 janvier.



En fait, nous les reprendrons demain matin (ce matin, avec 4 heures de décalage) pour le podium officiel et le grand défilé dans les rues de Buenos Aires.

Un grand moment selon ceux qui l'ont déjà fait. L'année dernière, pour le départ de Rosario cela avait été une belle fête avec surement 200 à 300 000 personnes dans les rues.

Il parait que Buenos Aires est une folie avec encore plus de monde...

Je vous raconterai demain !


Fred




@desertica

vendredi 2 janvier 2015

Fred a perdu ses bottes de moto!!

Hier, Fred a pris un taxi et a oublié ses bottes dans la voiture en la quittant.... embêtant avant le départ d'un Dakar!!
Apres 24h de stress et d’enquête, il a réussis a retrouver le taxi et a pu récupérer ses bottes... ouf!

jeudi 1 janvier 2015

On emporte toujours trop de trucs !!!

La moto est arrivée bien emballée et je l'ai récupéré dans un état impeccable.
Le temps de rebrancher la batterie et elle a démarré quasiment au premier coup de kicks. Pas si mal après tout ce temps passe dans le bateau et au port de Buenos Aires !  :-)))

Donc aucun souci de moto contrairement à d'autres que j'ai vu déjà mécaniquer dans une station essence.
Ca m'a rappelé les galères de l'année dernière au même moment (en rentrant du port) et j'ai plaint   le gars.

Une fois arrivé au Technopolis, j'ai commence par faire le tri de mes affaires, notamment tout ce dont je n'aurai pas besoin avant mon retour et que je laisse dans le camion d'Antoine. (NDLR: Antoine Lecomte - Team AL Desert. Certainement l'assistance la plus sympa du bivouac! Fred a la chance de bien les connaitre)

On emporte toujours trop de trucs !!!





Puis j'ai file aux "malles" motos pour finir de préparer ma malle et commencer les derniers petits ajustements sur la moto. Comme y remettre les outils et pièces de secours pour éviter qu'elles ne disparaissent pendant le voyage...
(là Rémi il faut surement redonner une petite explication à nos lecteurs !!! ;-))) 

NDLR: donc voici les petites explications: 
Les pilotes qui partent faire le Dakar sans assistance ont une malle, une cantine de 30x40x80 cm transportée par l'organisation. Cette malle devient la maison du pilote pendant la course car elle contient toutes ces affaires, aussi bien la mécanique, les pieces de rechanges que les effets personnels, le duvet, les vetements... il faut un peu d'organisation pour que tout y rentre!
Tous les soirs, ces malles sont sorties dans une zone du bivouac ou des services sont mis a disposition des pilotes motos: boisson, électricité, outillage, affichages des infos...
Cette zone s'appelle "les malles", c'est un peu le centre névralgique des motards amateurs.

De moins en moins de pilotes partent "aux malles", car cela implique de faire sa mécanique soit même et d’être a la dur. mais cela reste la solution la moins onéreuse pour participer au Dakar. 
Autrefois, la majorité des pilotes amateurs partait avec cette solution.


J'ai tres peu de choses à faire alors j'ai presque tout terminé mais j'y retournerai avant le depart pour finir tranquillement. Pas encore grand monde aux malles avant la course, mais il semble que nous soyons 19 inscrits sans assistance. 

J'ai rencontré Andrews (la moto 149 derrière la mienne). Un suédois sympa dont c'est le premier Dakar. (NDLR: a priori, il a reconnu Fred ) Je ne sais pas comment mais il avait entendu parler de moi ! Surement mes exploits de l'année dernière !!! :-))))

Lui a un peu plus de boulot et a déjà commencé à scier, découpé, percé,...
Il roule avec une Husaberg (une moto Suédoise) qui a l'air bien préparée. 

A bientôt 
Frédéric Millet


Preparation a Buenos Aires


Bonjour a tous,

Voici les premieres nouvelles de Fred depuis l'Argentine:

" Je vous souhaite une excellente année 2015 !!
Je suis bien arrivé en Argentine, ca a ete une arrivée sous la pluie. Des cordes! On nous annonce de la pluie pour 2 jours...
Mais au moment où on a récupéré les motos des la sortie de l'aéroport cela c'est calmé. 
Heureusement sinon on aurait fait les 70 kms du port a Technopolis sous la flotte ! 

Pas de coupure de moteur sur le trajet !!! 
En même temps vu la température (20° à 25°) il n'y avait pas de risque à faire du vapor lock...

Tous les concurrents sont au parc Technopolis de Buenos Aires. C'est  très grand et tout est organisé la: verifs, podium, départ. 
C'est mieux que l'année dernière où toutes ces zones étaient dispersées dans Rosario. On passait notre temps dans les taxis..."

D'autres news Bientot!"

@desertica